Jardin botanique national de Kirstenbosch

Jardin de Kirstenbosch

Kirstenbosch est un important jardin botanique qui se situe au pied de la Montagne de la Table, au Cap.

Ce jardin est l’un des dix jardins botaniques nationaux couvrant cinq des six biomes différents de l’Afrique du Sud. L’Institut national sud-africain de la biodiversité (SANBI) en est l’administrateur. 

Kirstenbosch met fortement l’accent sur la culture des plantes indigènes. Précédemment, à sa création en 1913, Kirstenbosch fut du premier jardin botanique au monde. A cette fin, la mission consistait à préserver la flore indigène d’Afrique du Sud. A cette époque, on ne considérait pas encore les espèces invasives comme un problème écologique et environnemental.

Le jardin comprend un grand conservatoire (The Botanical Society Conservatory) où les visiteurs découvrent des plantes provenant de différentes régions. Il s’agit de la savane, le fynbos, le karoo et d’autres. À l’extérieur, l’accent est mis sur les plantes originaires de la région du Cap, notamment les spectaculaires collections de protéas.

En 1660, les colons hollandais plantèrent une haie d’amandiers sauvages et de ronces afin de protéger le périmètre de la colonie.

La partie « Kirsten » du nom serait le nom de famille du gestionnaire des terres au 18e siècle. La partie « bosch » du nom est un mot néerlandais qui signifie forêt ou buisson.

La Grande-Bretagne devint propriétaire de la colonie en 1811. Conséquemment, il en résulta la création de deux grandes concessions de terres et l’édification d’une maison. La famille Ecksteen acquit les terres en 1823, qui ensuite devinrent la propriété de la famille Cloete, bien connue du Cap. C’est alors qu’une exploitation plus méthodique des terres s’exerça, avec des plantations de chênes, d’arbres fruitiers et de vignobles.

En 1895, Cecil Rhodes (qui devait donner son nom à la Rhodésie) acheta les terres. A sa mort en 1902 et dans le respect des ses volontés, la nation devint l’héritière du jardin de Kirstenbosch.

Henry Harold Pearson, un botaniste de l’université de Cambridge, s’installa au Cap en 1903. Il devait occuper un poste de professeur de botanique  au South African College.

Le 1er juillet 1913, il fut décidé de créer un jardin botanique doté d’un budget annuel de 1 000 livres sterling.

Depuis 1913, la Société botanique d’Afrique du Sud, les Jardins botaniques nationaux d’Afrique du Sud, l’Institut botanique national et l’Institut sud-africain de la biodiversité (SANBI) depuis 2004, ont successivement administré le jardin.
Le jardin célébra son centenaire en 2013 par la publication du livre : The Most Beautiful Garden in Africa (Le plus beau jardin d’Afrique).

Photographies : Jean-Louis Delbende

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