Parc national des Golden-Gate Highlands

Parc national des Golden Gate Highlands
Rocher Brandwag

Le parc national des Golden-Gate Highlands se situe  dans la province de l’État-Libre, à proximité de la frontière du Lesotho. Il couvre une superficie de 340 km². Les caractéristiques les plus remarquables du parc sont ses falaises et affleurements de grès dorés, ocre et orange, en particulier le rocher Brandwag. Egalement caractéristiques de la région, les nombreuses grottes et abris où les visiteurs découvrent des peintures rupestres de San.
La faune du parc comprend des mangoustes, des élands, des zèbres et plus de 100 espèces d’oiseaux. C’est le seul parc national de l’État-Libre et il est plus connu pour la richesse de ses paysages que pour sa faune.
Des paléontologues ont fait de  nombreuses découvertes  dans le parc, notamment des œufs et des squelettes de dinosaures.

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Climat et géographie

« Golden Gate » fait référence aux falaises de grès trouvées de chaque côté de la vallée au barrage du Golden Gate. En 1875, un fermier et sa femme s’y arrêtèrent et s’émerveillèrent devant la beauté des falaises sur lesquelles tombaient les derniers rayons du soleil couchant. Ils nommèrent l’endroit « Golden Gate ».

Le parc national des Golden-Gate Highlands, dans les contreforts des montagnes Maluti, est distant de 320 km de Johannesbourg. La rivière Caledon forme la limite sud du parc ainsi que la frontière entre la province de l’État-Libre et le Lesotho. Le plus haut sommet du parc (et également de l’État-Libre) est Ribbokkop qui culmine à 2 829 m d’altitude.

Le parc connaît un climat sec et ensoleillé de juin à août. Il subit des averses, de la grêle et des orages entre octobre et avril ainsi que de fortes chutes de neige en hiver. La pluviométrie y est relativement élevée (800 mm par an).

La flore du parc national des Golden-Gate Highlands

Le parc est riche en flore d’altitude et de prairies montagnardes. On y dénombre plus de 60 espèces de graminées et une grande variété de bulbes et d’herbes. Chacune de ces espèces a sa propre période de floraison, ce qui signifie que les fleurs du « veld » ( larges espaces de la campagne en Afrique du Sud couverts d’herbe et d’arbustes. Activités pastorales et/ou cultures de céréales) sont visibles tout au long de l’été.
Le parc possède également des forêts de montagnes et des prairies  de haute altitude, rares en Afrique du Sud.
Le « vieux bois » (Leucosidea sericea), une espèce à feuillage persistant, est l’arbre le plus commun du parc. C’est un habitat de prédilection pour les des coléoptères dont 117 espèces colonisent ces
 arbres du parc.

Les peupliers noirs et les saules pleureurs du parc sont des espèces introduites dans le parc.
Les gestionnaires du parc éradiquent d’autres espèces exotiques du parc, tels l’acacia et l’eucalyptus.

parc national des Golden Gate Highlands
Lézard Sungazer

La faune du parc national des Golden-Gate Highlands

Plutôt que de réintroduire l’un des « Big 5 » dans le parc, il a été décidé d’y faire revenir le Lézard Sungazer et la Mangouste d’eau.
Douze espèces de souris, 10 espèces de carnivores et 10 espèces d’antilopes ont été observées dans le parc.
Le Rhebok gris (Multimédia capreolus) et le Cobe de montagne (Redunca fulvorufula) étaient déjà présents lors de la création du parc.

Autres mammifères rencontrés dans le parc : Eland, Oribi, Gnou, Zèbre de Burchell, Blesbok, Babouin chacma, …

Oiseaux : Plus de 210 espèces d’oiseaux peuplent le parc, y compris le rare gypaète barbu, le vautour du Cap en voie de disparition et l’ibis chauve.

Serpents et poissons : Sept espèces de serpents, dont la Vipère heurtante (Bitis arietans), la Vipère des montagnes (Bitis atropos) et le « Cobra cracheur » (Hemachatus haemachatus), se trouvent dans le parc.
Parmi les poissons, notons le Barbillon (Enteromius anoplus), la Carpe et la Truite arc-en-ciel.

Géologie et paléontologie

La géologie du parc fournit des exemples parfaits de l’histoire géologique de l’Afrique australe. Les formations de grès du parc forment la partie supérieure du du Karoo. Ces formations se déposèrent vers la fin de la période triasique. Le climat de la zone couverte par le parc devint progressivement plus sec jusqu’à ce que des conditions désertiques arides s’installent, entraînant la formation de dunes et de déserts de sable, avec parfois des oasis dispersées. Le dépôt des grès s’acheva lors de l’écoulement de la lave au-dessus du désert, il y a 190 millions d’années.

La découverte exceptionnelle des plus anciens embryons de dinosaures eut lieu en 1978.
Les œufs remontaient à la période triasique (il y a 220 à 195 millions d’années) et contenaient des squelettes fœtaux fossilisés de Massospondylus, un dinosaure prosauropode.
D’autres exemples de ces œufs ont depuis été trouvés dans le parc. D’autres fossiles trouvés dans le parc comprennent ceux de la cynodontie avancée (animaux à dents canines), de la petite thécodontie (animaux avec des dents fermement fixées dans la mâchoire) ainsi que des dinosaures ressemblant à des oiseaux et à des crocodiles.

Logement dans le parc national des Golden-Gate Highlands

L’hébergement dans le parc s’effectue dans les camps Glen Reenen et Brandwag Rest. Des caravanes et des emplacements de camping avec toutes les commodités sont disponibles au camp de Glen Reenen. L’hôtel faisait autrefois partie du camp Brandwag, mais depuis sa récente rénovation, SANParks le gère sous le nom de Golden Gate Hotel. La ville la plus proche du parc national des Golden Gate Highlands est Clarens (17 km à l’ouest) mais Phuthaditjhaba est également facilement accessible par une bonne route goudronnée, en passant par la porte d’accès à l’est du parc.

Photographies :

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